A méditer en ces temps d’hypercommunication et de technophilie toujours plus dématérialisée : une récente étude de Epiceum associée à Harris Interactive démontre que le bon vieux bulletin municipal sur papier (eh oui) demeure envers et contre tous le préféré des Français pour s’informer au niveau local. Dans le même temps, La Poste et Ipsos avec leur « balmétrie » (BAL comme boîte aux lettres) rappellent à juste titre que le média courrier bénéficie d’un taux d’acceptation et de retour très élevés pour des coûts sinon faibles du moins très … maîtrisés.
Et justement, paraphrasant un slogan célèbre, nous serions tentés dire que « sans maîtrise la communication n’est rien » ou plutôt qu’elle ne sert à rien. Maîtrise des coûts sans doute (de ce côté là, nous sommes loin de l’escalade) mais surtout maîtrise de son expression, de son identité, de son projet.
C’est une tendance forte et intéressante aussi bien pour les PME que pour les grandes structures.
Le hors média traditionnel (journal auto-édité ou courrier, mais aussi l’événementiel) et le online se rejoignent dans la capacité qu’ils fournissent à l’annonceur d’éditorialiser sa communication et de construire son histoire. « Les annonceurs deviennent leurs propres médias » selon Gabriel Dabi-Schwebel (Le Monde 22 juillet 2013, tribune « révolution dans la chaîne publicitaire »). Dans cette évolution, l’agence de communication prend un rôle de producteur délégué avec un apport créatif et technique. L’action de communication s’insère dans une histoire longue de l’entreprise tissée avec ses clients, ses collaborateurs et ses parties prenantes. Fini le temps du coup de com’, place à la communication. Graphisme, publicité et hors média jouent ensemble une partition au service de l’identité et de la compétitivité de l’entreprise.